L’intrapreneuriat : quand OCSI développe les synergies pour innover
A l’heure des entreprises libérées et autres concepts de bonheur au travail développés par la Fabrique.
Spinoza, OCSI se lance dans l’intrapreneuriat : la possibilité pour des collaborateurs de monter leurs propres projets au sein de l’entreprise et avec les moyens de cette dernière.
Il ne s’agit pour autant pas de simplement surfer sur une vague très en vogue mais bel et bien de développer de nouveaux vecteurs d’innovation. Car au-delà de l’épanouissement simple de collaborateurs arrivés pour la plupart aux derniers échelons de la pyramide de Maslow, OCSI entend bien utiliser toutes ses forces vives non seulement pour redonner du sens au travail de chacun et mais aussi pour donner un avantage concurrentiel à la société.
Intrapreneuriat : les origines de l’idée
En développant une politique d’intrapreneur au sein de l’entreprise, l’objectif d’OCSI est de favoriser les
initiatives et impliquer les consultants dans des projets transverses. L’idée est de favoriser les échanges, même les plus improbables en mélangeant les populations. Chacun peut ainsi devenir responsable d’un projet, qui peut être élaboré et vendu au client. « J’ai une âme d’entrepreneur, je n’ai jamais eu l’opportunités de développer l’idée de l’intrapreneur. OCSI m’a
aidé a concrétisé une idée », affirme Johan Buenavida, Directeur des opérations chez OCSI. Renseignements sur ce que les autres entreprises faisaient sur le marché, beaucoup avaient les mêmes convictions, sans pour autant faire aboutir un fonctionnement précis, voir un fonctionnement tout court. OCSI ne l’entend de cette oreille et carte blanche est donnée par Thomas Leray, l’un des deux fondateurs, à Johan. « C’était d’autant plus raccord avec notre stratégie générale et notre gestion des ressources humaines
qui favorisent le bien-être au travail et les relations entre communautés de consultants », explique Thomas Leray.
De l’idée à la réalisation
Alors que le projet n’est pas encore lancé, ni même complètement élaboré d’un point de vue organisationnel, un premier consultant vient proposer un projet à Johan, bien avant donc que toute communication ne soit faite : une raison supplémentaire de s’attaquer à ce nouveau projet innovant mais aussi structurant, si tant est qu’OCSI en ait eu besoin.
Afin de stimuler toutes les bonnes volontés et surtout éviter de décourageantes usines à gaz, le processus et la méthodologie mis en places sont des plus simples : tout projet est soumis à une consultation au cours de laquelle le candidat présente l’idée ainsi que le business plan et un comité de validation, composé des différents consultants de la société (quels que soient leurs grades et qualités), en décide la viabilité. Si l’idée est retenue, le projet sera accompagné par les moyens nécessaires. Dans cette organisation, Johan Buenavida est le référent unique pour les toutes initiatives et chapeaute l’ensemble des projets.
Quels moyens pour quels projets ?
OCSI attribue les moyens qui manquent pour faire aboutir ces projets de fond. Ces moyens peuvent êtres humains : le temps du référent et des autres consultant, qui grâce à l’émulation et l’animation de la communauté permet des échanges au cours desquels sont décelées les compétences complémentaires que le projet requiert.
Les consultants devenus chefs de projets sont invités à utiliser les moyens d’OCSI et ses locaux pour avancer et travailler avec les autres consultants.
5 projets en cours
« Cette idée d’intrapreneuriat est vraiment un concept donnant- donnant : les consultants se ré-approprient une partie de la stratégie de l’entreprise en devenant les chefs d’un projet qu’ils ont monté de toutes pièces et dont ils sont pleinement acteurs. Pour OCSI, les échanges inter-services sont favorisés, ce qui nous permet des innovations auxquelles nous n’aurions pu réfléchir tout seuls, tout en rentabilisant les temps d’inter-contrats », conclut Thomas Leray.
OCSI espère mener à bien 80% des projets, dont un premier bilan sera fait en juin 2019.
A suivre !